Retour sur la conférence transformation de la communication, Bpifrance Inno Génération

J’ai eu la chance d’assister ce matin à la conférence « transformation de la communication » donnée lors de l’événement Bpifrance Inno Génération.

Dans ce court article, je souhaite revenir sur beaucoup de bonnes choses entendues ce matin mais aussi revenir sur des points essentiels qui me semblent aujourd’hui devoir être intégrés lorsque l’on s’intéresse aux stratégies de communication interne des organisations.

1/ Aujourd’hui, qui dit communication dit data

Annonceur ou agence, tout le monde s’accorde à la dire. Aujourd’hui, sans data, rien ne sert de dépenser en communication. La question n’est plus de définir un message et de le partager de manière uniforme mais de connaître plus finement sa cible et de pouvoir mettre en oeuvre des moyens personnalisés pour communiquer avec elle. Cet exercice nécessite la maîtrise de la data, permettant :

-de comprendre les comportements des cibles en réponse aux messages envoyés

-de faire du test & learn et ainsi d’apprendre de ses erreurs pour gagner en impact et faire évoluer ses supports

-de mieux mesurer le ROI des actions de communication

Ce qui semble être aujourd’hui une évidence lorsque l’on parle de communication ne l’est pas si on parle de communication interne. Peu d’organisation sont dotées d’outils leur permettant d’analyser finement le rapport qu’ont les collaborateurs à l’information interne et de mesurer l’impact multi-canal des actions de communication menées.

2/ Le déclaratif ne renseigne que sur 10% du vécu du consommateur face au message transmis

Les communicants le savent, utiliser une donnée déclarative comme unique source d’information, c’est le risque de ne percevoir que partiellement les émotions que génèrent un message transmis à un consommateur. Le déclaratif ne renseigne que sur 10% du vécu du consommateur face au message transmis. Les annonceurs et les agences redoublent donc d’inventivité pour « capter » des informations leur permettant de mieux mesurer l’impact de leurs campagnes. Par exemple, chez datakalab on mesure en temps réel les émotions ressenties par un consommateur en fonction des expressions de son visage.

Les RH et les communicants internes, font majoritairement appel aux « surveys » pour évaluer la motivation, l’engagement, l’adhésion à la vision de l’entreprise,… Pourraient-il utiliser d’autres sources d’informations, pour évaluer de manière plus fiable ces indicateurs ?

3/ Le collaborateur : un membre du « réseau » auquel l’entreprise doit communiquer pour se transformer

Dans son intervention, Rolf Heinz – Président et CEO de Prisma media souligne l’importance de la communication vers les collaborateurs. Pour lui, il faut apprendre à mieux connaître les collaborateurs pour pouvoir ensuite construire l’entreprise autour d’eux. Il sait de quoi il parle, Prisma Media  vient d’obtenir la 1ère place du classement HappyAtWork for Starters – Les Echos Start 2017 !

Rolf Heinz a été un des seul intervenant ce matin à faire le lien entre la communication interne et l’impact sur la transformation des organisations. En d’autres termes, bien communiquer en interne est nécessaire pour bien communiquer vers l’externe. D’autres groupes pensent aussi le collaborateur comme un vecteur de communication vers l’externe que ce soit pour des problématiques marketing ou marque employeur.

 

 

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octobre 12th, 2017|